Tracks EastMusique : un pouvoir contestataire

Arte
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Arts & spectacles

2025

32 min 1 s

Allemand

Tous publicsVO | VOST

Disponible jusqu'au 08/04/2026

Outil de protestation et véritable sismographe des tensions sociales, la musique a toujours été bien plus qu’un simple divertissement. Derrière le rideau de fer, la musique occidentale était considérée comme une menace idéologique. Ces diktats étatiques n’ont pourtant pas empêché une contreculture créative d’émerger dans l’ombre. On observe aujourd’hui une inquiétante résurgence de ce phénomène. Mais tous les interdits ne sont pas imposés par l’État, certains sont dictés par la société. En Ukraine, par exemple, pour être considéré comme un musicien digne de ce nom, il est impensable de coopérer avec des Russes. L’icône pop Dakooka l’a appris à ses dépens. Lorsqu’elle a sorti une chanson avec le groupe russe Aigel, elle a été violemment critiquée, de nombreux Ukrainiens lui reprochant de collaborer avec l’ennemi. Ce qui pour Dakooka était un geste d’ouverture a été perçu par nombre de ses compatriotes comme une trahison. Quel rôle l’art joue-t-il en temps de guerre ? Quelle liberté reste-t-il aux musiciens lorsqu’ils sont non seulement sanctionnés par des dictateurs, mais aussi désavoués par leur propre communauté ? Le 100e épisode de "Tracks East" se penche sur les interdictions et la censure, depuis les économies souterraines de l’ère soviétique jusqu’aux lignes de front actuelles entre idéologie et liberté artistique.En savoir plus
Diffusé le 09/04/2025 à 01h10 - Disponible jusqu'au 08/04/2026
Outil de protestation et véritable sismographe des tensions sociales, la musique a toujours été bien plus qu’un simple divertissement. Derrière le rideau de fer, la musique occidentale était considérée comme une menace idéologique. Ces diktats étatiques n’ont pourtant pas empêché une contreculture créative d’émerger dans l’ombre. On observe aujourd’hui une inquiétante résurgence de ce phénomène. Mais tous les interdits ne sont pas imposés par l’État, certains sont dictés par la société. En Ukraine, par exemple, pour être considéré comme un musicien digne de ce nom, il est impensable de coopérer avec des Russes. L’icône pop Dakooka l’a appris à ses dépens. Lorsqu’elle a sorti une chanson avec le groupe russe Aigel, elle a été violemment critiquée, de nombreux Ukrainiens lui reprochant de collaborer avec l’ennemi. Ce qui pour Dakooka était un geste d’ouverture a été perçu par nombre de ses compatriotes comme une trahison. Quel rôle l’art joue-t-il en temps de guerre ? Quelle liberté reste-t-il aux musiciens lorsqu’ils sont non seulement sanctionnés par des dictateurs, mais aussi désavoués par leur propre communauté ? Le 100e épisode de "Tracks East" se penche sur les interdictions et la censure, depuis les économies souterraines de l’ère soviétique jusqu’aux lignes de front actuelles entre idéologie et liberté artistique.