TwistLes cheveux, c'est politique ?

Arte
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Arts & spectacles

2024

29 min 33 s

Allemand

Tous publicsVO | VOST

Disponible jusqu'au 08/12/2025

Sur les jambes ou les aisselles, les poils sont, chez les femmes, considérés comme honteux, quand ils constituent un symbole de virilité chez les hommes. Pourquoi ce tabou ? D’où vient cette représentation ? Quel impact ces "lois tacites" ont-elles sur nos vies ? La journaliste Franziska Setare Koohestani évoque ces questions dans son livre "Hairy Queen". Nous découvrons avec elle l’exposition photo "Grow it, show it" au musée Folkwang de Essen. Une déambulation à travers les époques qui met en lumière des parcours d’adaptation et de rébellion. À l’instar de Jina Mahsa Amini, morte en Iran en 2022 à cause de mèches qui déaient du voile. Depuis ce meurtre, le cheveu est devenu l’étendard du mouvement "Femme, Vie, Liberté". Preuve que les coiffures ne se résument pas à une question de mode. L’Iranienne Vivian Assal Koohnavard, danseuse et chorégraphe du Staatsballett de Berlin, fait elle aussi du cheveu un élément structurant de ses chorégraphies et de ses performances. Dans "Racines", son roman graphique paru en 2024, l’auteure de BD réunionnaise Lou Lubie confie ses doutes et son manque de modèles. Elle dévoile avec beaucoup d’humour comment l’entretien de ses cheveux crépus s’est apparenté à un long et douloureux parcours d’affirmation de soi. Enfin, la dragqueen et wig artist Jazz Cortes évoque à travers ses perruques le sens qu’elle donne aux cheveux : bien plus qu’un simple attribut artistique, ils lui ont permis d’être la personne qu’elle est aujourd'huiEn savoir plus
Diffusé le 08/12/2024 à 09h25 - Disponible jusqu'au 08/12/2025
Sur les jambes ou les aisselles, les poils sont, chez les femmes, considérés comme honteux, quand ils constituent un symbole de virilité chez les hommes. Pourquoi ce tabou ? D’où vient cette représentation ? Quel impact ces "lois tacites" ont-elles sur nos vies ? La journaliste Franziska Setare Koohestani évoque ces questions dans son livre "Hairy Queen". Nous découvrons avec elle l’exposition photo "Grow it, show it" au musée Folkwang de Essen. Une déambulation à travers les époques qui met en lumière des parcours d’adaptation et de rébellion. À l’instar de Jina Mahsa Amini, morte en Iran en 2022 à cause de mèches qui déaient du voile. Depuis ce meurtre, le cheveu est devenu l’étendard du mouvement "Femme, Vie, Liberté". Preuve que les coiffures ne se résument pas à une question de mode. L’Iranienne Vivian Assal Koohnavard, danseuse et chorégraphe du Staatsballett de Berlin, fait elle aussi du cheveu un élément structurant de ses chorégraphies et de ses performances. Dans "Racines", son roman graphique paru en 2024, l’auteure de BD réunionnaise Lou Lubie confie ses doutes et son manque de modèles. Elle dévoile avec beaucoup d’humour comment l’entretien de ses cheveux crépus s’est apparenté à un long et douloureux parcours d’affirmation de soi. Enfin, la dragqueen et wig artist Jazz Cortes évoque à travers ses perruques le sens qu’elle donne aux cheveux : bien plus qu’un simple attribut artistique, ils lui ont permis d’être la personne qu’elle est aujourd'hui